FGF-FO : «LES RETRAITES LE DOSSIER DE TROP» POUR LES FONCTIONNAIRES

Publié le par FO Nogent

 La fédération générale des fonctionnaires Force ouvrière s’inquiète des pistes de «réforme» envisagées par le gouvernement pour les agents publics
 
 
«On diffère un peu sur les solutions» sur la future réforme des retraites, a déclaré lundi le ministre du Travail Eric Woerth, à l’issue de ses rencontres avec les syndicats de la Fonction publique. C’est le moins que l’on puisse dire. Aucune organisation de fonctionnaires n’est sortie rassurée des entretiens avec le ministre qui a remis une couche sur le «déficit des retraites» du public, représentant, selon lui, la moitié du déséquilibre du système. Histoire de fonder des mesures qu’il avait envisagées d’emblée comme la remise en cause du calcul des retraites des fonctionnaires, basé sur les six derniers mois de salaires (hors prime). Ou comme la suppression des catégories actives autorisant à certains fonctionnaires de partir plus tôt à la retraite (50 ou 55 ans) parce qu’ils exercent un métier dangereux ou pénibles (police, gardiens de prison, etc). Et ce sans mettre sur la table la question des recettes de financement.

 

Ce qui fait craindre à la secrétaire général de la fédération des fonctionnaires FO, Anne Baltazar, «que les retraites de la Fonction publique soient affichées comme une cible, plus que le régime général». Elle s’est dit pas du tout «confiante» sur la suite des évènements dans la mesure où «le dossier est ouvert par le gouvernement, pas pour améliorer les retraites des fonctionnaires mais pour trouver des financements. Quitte à raboter tout ce qui dépasse». FO refuse de «toucher au mode de calcul des retraites de la Fonction publique» car «la différence n'est pas aussi flagrante. Il n'y a pas là de privilèges des fonctionnaires par rapport au privé», a-t-elle souligné. Et Anne Baltazar de prévenir, «ce dossier pourrait être celui de trop pour des fonctionnaires» qui voient chaque jour un peu plus leurs conditions de travail se dégrader avec la Révision générale des politiques publiques (centaines de milliers de suppression d’emplois, perte de pouvoir d’achat et de réduction de la qualité du service public). 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article